00 Histoire

 

Série TV - Japon
Titre japonais : UFO Robot Grendizer
Producteur : Tôei Animation
Années de production : 1975-77
Arrivée en France : 3 Juillet 1978 (Antenne 2 : Récré A2)
Nombre d'épisodes : 74 x 26 minutes

Auteur du manga : Gô Nagai
Réalisation : Tomoharu Katsumata
Scénario : Shôzô Uehara, Mitsuru Majima, Keisuke Fujikawa
Chara design : Kazuo Komatsubara, Shingo Araki
Décors : Tadanao Tsuji, Gankô Itô
Musiques : Shunsuke Kikuchi

 


Tout a commence sur la planette Euphore a l'époque c'était une planète comme la terre... Mais les forces du grand strategaire VEGAS vont attaquer cette paisible planète et tout anéantir. Il n'y aura que deux survivants à ce massacre : Actarus le prince d'euphore et Phenicia sa soeur (qui n'apparaîtra pas tout de suite dans le dessin animé). On apprendra même au cours d'un épisode qu'à cette époque Actarus était fiancé avec Végalia, la propre fille de Vegas.

Actarus a pu s'enfuir d'Euphore au bors de l'explosion grâce à GOLDORAK, un robot très puissant et aux multiples armes. Il vient se réfugier sur terre avec l'aide du professeur Protion (celui qu'Actarus appelle père ) un grand scientifique qui travaille dans un laboratoire d'étude spatial. Il vit dans le ranch du Boulot blanc avec Riguel, Vénusia (la fille qui est amoureuse d'Actarus), Misard (le fils) et Alkor qui ne rêve que de voler dans l'espace.

A terme Actarus, Alkor (sur Alkorak), Vénusia (sur Vénusiak) et Phénicia (sur Phossoirak "ortographe pas sur") vont former la patrouille des aigles pour lutter contre Végas, ses lieutenants (Minos, Minas, Idargos, ...) et tous leurs Golgots et Anteraks qui veulent envahir la terre.

 

 

Rencontre avec Gô Nagai, créateur de Goldorak



Qui n'a pas suivi quelques épisodes de ce dessin animé ou ne sait fredonner quelques couplets de sa bande son? Par contre, son auteur Gô Nagai est beaucoup moins connu et pourtant il n'a pas fait que du Goldorak. Né en 1945 dans la préfecture d'Ishikawa au Japon, Gô Nagai découvre la passion du dessin en parcourant une bd d'Osuma Tezuka (créateur du "Roi Léo", "Astro Boy", "Black Jack", ...). Bien décidé à devenir un dessinateur de manga, il sera en 1965, l'assistant de Shotaro Ishinomori ("Cyborg 009", "Les Mémoires de Sabu et Itchi", ...). A partir de 1967, il réalise ces propres histoires: "Devilman", "Mazinger Z", "Cutey Honey", "Violence Jack", "Great Mazinger", "Getter Robot", ... Nombreuses de ses histoires sont diffusée en série télévisée. Nous avons rencontré Gô Nagai, à Bruxelles, le temps de retourner quelques instants en arrière avec un héros de notre enfance, Goldorak

 

 

Après tant d'années, que représente Goldorak pour vous?
Go Nagai: -
J'ai toujours été passionné de robot. Je les aie découverts dès mon jeune âge en lisant Tezuka. J'ai voulu développer un nouveau concept de robot qui serait piloté par des humains comme un bus ou une voiture. C'est ainsi qu'est né "Mazinger Z", puis "Great Mazinger" et enfin "Goldorak" avec l'idée que ce dernier n'avait pas été construit par des humains mais par une race d'extra-terrestre.

Et avec plus de recul?
G.N.: -
En regardant le passé, je me dis que je suis un peu un pionnier dans le genre, puisque avant il n'y avait pas ce style de robot. Je suis très content d'avoir contribué à l'élaboration d'un nouveau genre.

L'auriez-vous réalisé différemment aujourd'hui?
G.N.: -
Si j'avais eu l'occasion, j'aurais aimé qu'Alcor (l'ami d'Actarus) ait un rôle plus étoffé dès le départ. Alcor était le héros de la série Mazinger Z, et il se retrouvait d'un coup rétrogradé au second rôle.

Vous êtes né après une guerre qui a marqué votre oeuvre? Pourquoi vous a-t-elle tant influencé?
G.N.: -
Même si je ne l'ai pas connue personnellement, je suis né juste après elle, mais par contre, j'en ai eu beaucoup d'échos par l'intermédiaire de mes parents. Beaucoup de gens ne voulaient plus ce genre de chose. Par l'intermédiaire de mes manga, je dénonçais cette situation. Mes personnages étaient contraints et forcés de participer à cette guerre. Je voulais faire passer l'idée que mes personnages étaient contre la guerre, mais que malheureusement il y était forcé.
Historiquement parlant, l'évolution de l'homme se base sur des guerres. Donc même si l'homme, rétrospectivement, regarde en arrière en disant plus jamais ça, ça bouillonne en lui. En montrant la guerre dans mes bd, j'espère peut-être que la personne, devenue adulte ne le fera plus.

Pour l'époque, vous êtes aussi un auteur qui a donné plus de place aux femmes. Elles ne sont plus des potiches, mais des combattantes!
G.N.: -
C'est vrai qu'à l'époque la plupart des héros étaient surtout des hommes. Et, comme je cherche toujours à renouveler un style, la montée en puissance des personnages féminins était ce que je voulais.

Le dessin animé de Goldorak a été diffusé à travers le monde. Avez-vous eu un contrôle sur ce dessin animé ou sur son adaptation?
G.N.: -
En fait, Goldorak a été diffusé dans 86 pays dans l'ignorance complète. La société qui avait fait la production de l'animation ne m'avait jamais révélé qu'elle avait vendu Goldorak à l'étranger. Et, c'est un jour, par hasard, que des journalistes européens venus pour m'interviewer, m'ont appris le succès mondial de Goldorak à mon grand étonnement.

Et, financièrement, il y a eu dédommagement?
G.N.: -
Il y a eu un procès avec la société pour ce cas-là, mais je n'ai jamais rien perçu en dédommagement. Ca ne fait que 5 ou 6 ans que l'on sait que c'est moi le créateur de Goldorak, à l'étranger.
A l'époque, il n'y avait pas de moyen pour savoir ce qui se passait à l'étranger.

Quelle vision avez-vous de la manga d'aujourd'hui?
G.N.: -
J'apprécie énormément les autres dessinateurs, les jeunes et les plus anciens et les bd comme "Berserk" de Kentarô Miura ou "Dragon Head" de Minefacô Mochizuni. Il y a énormément de dessinateurs qui dans un style qui leur est propre font de très bonnes choses dans un genre déjà existant comme par exemple "Monster" de Naoki Urasawa.

En Europe, il y a encore quelques détracteurs de la manga qui critiquent la qualité des images, les répétitions ou encore la violence? Quelle opinion avez-vous sur ces critiques?
G.N.: -
Chez nous, comme partout, il n'y a pas que du bon. Il faut savoir qu'au Japon, la production d'un dessin animé est très stricte, avec peu de temps et peu d'argent. Ce qui explique en partie les scènes répétitives ou d'autres scènes qui peuvent paraître inanimées. Je pense que le Japon devra sortir de cette ornière s'il veut être mieux considéré.

Quelle vision avez-vous de la bande dessinée autre que japonaise, américaine ou européenne?
G.N.: -
Les styles qu'il y a en vigueur ailleurs sont très intéressants, et ça me passionne de découvrir toutes ces nouvelles choses.
On ne peut pas se renouveler tout le temps, si l'on ne va pas chercher partout et c'est pour cela que j'ai de l'intérêt pour ce qui m'entoure.

 

article trouver sur http://www.6bears.com/goldorak.html



24/10/2008
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